Le Vol à Voile
Le décollage
Afin de pouvoir débuter son vol, le planeur a besoin d’une aide extérieure qui va le propulser en l’air.
Trois moyens s’offrent aux pilotes :
Le Treuil
Le treuil enroule un câble, déroulé le long de la piste, relié au planeur et le hisse au-dessus de la piste à une altitude d’environ 400m.
C’est une technique spectaculaire qui a l’avantage d’être économique.
L’avion remorqueur
Accroché derrière un avion remorqueur par un câble, le planeur est amené vers les courants ascendants les plus favorables.
Cette technique est la plus utilisé en France malgré son prix.
Le décollage autonome
Certains planeurs peuvent disposer d’un moteur rétractable ou fixe qui leur permet de décoller et de rejoindre les zones d’ascendances.
Le vol plané et les ascendances
En plaine ou en montagne, le vol en planeur est praticable toute l’année, selon les conditions météorologiques.
Etant donné qu’un planeur n’a pas de moteur, il doit trouver l’énergie nécessaire dans l’atmosphère.
Lorsque le planeur rencontre une masse d’air ascendante dont la vitesse verticale est supérieure à la vitesse verticale descendante (taux de chute) du planeur : alors il prend de l’altitude.
Le vol en planeur consiste à prendre et à reprendre de l’altitude pour le plaisir de voler ou pour accomplir des circuits de plusieurs centaines de kilomètres.
Les ascendances sont de deux sortes :
Les ascendances thermiques
L’air est chauffé par le soleil près du sol. Il s’élève dans l’air plus froid, formant des colonnes dont le sommet est matérialisé par un nuage (cumulus) utile pour repérer l’ascendance. Le pilote met le planeur en virage et spirale à l’intérieur de ces colonnes d’air chaud.
Les ascendances dynamiques
Une zone en relief perturbe l’écoulement du vent et provoque une déflexion vers le haut. Le planeur fait des allers retours le long de la crête, c’est le vol de pente. Souvent cela déclenche dans l’atmosphère et parfois jusqu’à la stratosphère, un système ondulatoire analogue aux vagues, mais fixe par rapport au relief.
Ce système se caractérise par de fortes montées, mais aussi… de fortes descentes. Si l’air est humide, le système ondulatoire est matérialisé par des nuages particuliers : les rotors et les lenticulaires. Le planeur exploite la zone ascendante, face au vent, en affichant une vitesse égale à celle du vent, en étant donc stationnaire par rapport au sol. C’est le vol d’onde.